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Apocryphe de Skelos
Nous vous informons que tous contenus, fan-fiction ou production artistiques posté sur notre forum est la stricte propriété intellectuelle de son créateur/rédacteur.
Aussi toute reproduction, partage ou utilisation de ces contenus sans autorisation directe de son créateur est proscrite !
Dans le cas où l'autorisation vous a été donnée, pensez à créditer l'auteur et à sourcer, merci d'avance.

Sur ce, bon jeu !
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Nésiris, une fleur à épine.

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Mar 10 Avr - 3:25
Âge : d'Apparence on pourrait lui donner la vingtaine
Origines : Stygienne
Art : Ensorceleuse, Divinatrice, Elementaliste
Dieu vénéré : Panthéon de Set
Surnom : Serpent d'Argent
Nésiris
Calme
femme d'affaire
Joueuse
Ambitieuse
Sournoise
Manipulatrice
Brillante
Fatal
Insaisissable
Attentive
Carnation : Dorée
Taille : 1m61
Corpulence : mince et attirant
Cheveux : Brun chocolat
Yeux : Vert émeraude
Signe(s) distinctif(s) : Odeur d'Aloés et de vin au miel.
“Nesiris! aleawdat alan hu alwaqt litanawul altaeam!”

C’était les paroles de ma mère, les dernières que je puisse me souvenir. Elle était une tajir plutôt connue en Stygie, elle avait les plus beaux tissus fait à la main, elle les teintait elle-même et faisait les ornements, ainsi que les retouches. Mon père lui était un bon dresseur de chevaux, il avait de très bon étalons que beaucoup de Shémites ainsi que des Hirkaniens achetaient pour leurs vaillances, leur endurances et leurs dressage.

A cette époque, notre quartier était sous le commandement d’un sorcier puissant et riche nommé Sechséchet. Un grand ritualiste vénérant le dieu des Serpents comme personne d’autre. Il récolait les impôts et prenait un grand plaisir à punir ceux qui n’en avait plus les moyens. Il aimait tellement ça…punir, c’est pour cela que chaque année il augmentait les paiements.

Sans douter qu’un jour l’heure fatidique pour mes parents arriva le jour de mes 6 ans. Je me souviens que je jouais dehors à coiffer et couper la poupée que ma mère m’avait cousue, jusqu’à que j’entends la voix de ma mère hurlait dans la maison :

«shafiqata! sa'adfae alqamar altaali! la shafaqat! »

Des pots se brisaient des assiettes volaient. Le silence s’installa dans le quartier marchand ce jour-là. Je ne me souviens plus si la sagesse me disait de ne pas entrer, ou si la peur m’empêchait de vérifier l’état de ma mère qui était devenu silencieuse. Les gardes stygiens sont sortis par la porte de derrière, leur khépesh ensanglantés en main, et me regardèrent. Est-ce bien de la fausse pitié dans leurs yeux ? Ou est-ce un voile de magie qui les empêchait d’avoir de l’humanité. Mon père est arrivé à ce moment-là me prenant dans ses bras en pleurant à chaude larme en hurlant. Le grand sorcier lui-même est alors arrivé, une longue cape noire, un capuchon cachant la moitié de son visage, un bâton en or et en argent ou un serpent enroulait le diamant. Il fit un geste de la main et mon père fut détacher de moi, emmener plus loin surement pour le sacrifier au nom de Set.

Je n’ai pas pleuré, je ne bougeais pas. Mes yeux verts ne pouvait se détaché de ceux du sorcier qui semblait hésiter de mon sors. Le public était là, les voisins étaient là.

Finalement mon sort fut décidé, je fus alors donner à un bordel du coin.  « Le Scarabée d’or » était un endroit remplis de joyaux, je ne parle pas que des pierres précieuses, mais des femmes, de l’alcool rare ainsi que des hommes riches et puissant qui aimait avoir leurs chambres privés. Au début je devais seulement nettoyer les lits, les draps, le sol, les assiettes, les verres… Puis plus je grandissais plus les yeux du sorcier me hantait. Quand je fus alors choisi pour commencer à travailler en tant que catin, à l’âge de mes 13 ans, le jour ou mes premiers pétales rouges indiquait que je devenais une femme. J’ai su ce que je ressentais pour le sorcier, de la haine pure.

Pourquoi ne m’a t-il tout simplement pas tué comme mes parents ? Je pense savoir aujourd’hui. Mes yeux, d’un vert pure, d’une couleur rare en stygie, un vert émeraude comme un joyau. Descendante directe des stygiens de sang pur. Avec les mélanges et les viols, avoir des yeux verts était devenu rare. Voulait-il me garder pour lui pour sa descendance, ou juste voulait-il rire en me voyant ainsi ?

J’ai pris ma décision, la vengeance. Je travaillais plus dur, être touché, être désirable ne me dérangeait pas au contraire avec mes yeux et ma peau doré c’était facile de toucher le cœur des hommes. La fleur du désert ainsi qu’on me surnommait. Mes 18 ans je fus choisi comme la première danseuse du bordel. La rage des danseuses n’étaient pas aussi grande que la mienne pour la mort de mes parents, je montais les marches de la gloire pour attraper celui qui me ferait me sentir mieux.

Le lendemain de mon titre de première danseuses, je fus chargé de faire les courses. Un petit garçon qui semblait âgé de 5 ans, m’avait bousculé faisant tomber une pomme. Des vêtements sales et troués, des yeux aussi blancs qu’un lys. Il semblait avoir vu la mort. Je lui ai rendu la pomme qui surement avait été volé. Il m’a regardé longuement et je suppose qu’il m’a suivis pour savoir où je logeais.

Petit à petit il venait me voir, je le nourrissais, je lui donnais une éducation digne de ce que j’ai appris. La religion, l’étiquette, le savoir… Je couchais pour lui donner un avenir. Un jour il est rentré tâcher de sangs, enfaîte ce n’était pas la première fois seulement moins voyant et il essayait de le cacher. Cette-fois, il semblait être en transe, et que seul son esprit la guidé ici, son corps ne semblait pas lui obéir normalement.

Il tenait une étrange dague en main, c’est à cet instant que j’ai vu des choses étranges, des fils sortir de cette armes, d’une couleur rouge, je pensais devenir folle mais non, petit à petit je pouvais voir ces fils partout où j’allais, des dorés, des bleus, des verts…. C’était des flux magiques, je pouvais voir et sentir de la magie mais je ne le savais pas encore.

Naïm, était le nom du garçon qu’aujourd’hui j’appelle « fils », travaillait pour le sorcier pour qui ma haine et ma rage était sans égale. Je vis ceci comme une opportunité, une chance ! Naïm m’a alors tout expliqué. Agé de 14 ans, il devait tuer pour le sorcier noir, apparemment punir de lui-même ne lui suffisait pas il fallait que la mort continue en dehors de son titre de noble. Et quoi de mieux que de former des jeunes orphelins ?

Naïm était différent, c’était un enfant qui avait la particularité de voir à travers le temps, et avec un rituel crée par Sechséchet, on pouvait voir à travers les yeux de l’enfant. Set pouvait aussi y voir… C’était tellement... incroyable !

Mon cœur vibrait je me sentais renaître en apprenant tout cela, j’ai décidé d’utiliser l’enfant alors pour mon propre bien, l’obligeant alors à voler des notes, des livres… qui appartenait au ritualiste. J’appris facilement la magie en copiant ses rituels. Je ne sais pas si le sang qui coule en moi me guidait ou si les esprits de mes parents me protégeaient mais je comprenais des écritures qui ne sont même pas des lettres stygiennes…

Naïm, constatant de son côtés que son maître tuait non pour Set mais pour son propre pouvoir m’aida pour le tuer. Je fis, avec son accord, le rituel qui me permettait de voir à travers ses yeux et de le guider dans son assassinat.

Peu après j’ai découvert le nom d’un chaman vivant au Kush dans une de ses notes. Je décidai d’y aller avec l’accord du bordel. J’avais pris de l’argent ou des bijoux pour pouvoir le soudoyer mais il m’attendait depuis longtemps a priori. Je restais alors une année entière à apprendre la sorcellerie Kush à ses côtés. Bien sûr chaque soir il me prenait et me désirait comme un homme… mais une fois le soleil se levait c’était mon professeur.
A ses côtés je pris connaissance, des dieux, du panthéon de Set, des autres tribus qui existaient dans le monde sans jamais les voir. Les livres étaient pour moi comme une viande, savoureuse et irrésistible. Une fois que je rentrais au Kush j’appris que je suis resté là-bas seulement 2 jours... alors que pourtant pour moi une année c’était bien passé… étrange je ne saurais jamais comment...

Près de 9 ans de patience pour enfin poignarder le cœur de Sechséchet au coin d’une rue. Cela faisait comme la jouissance d’une première fois, un plaisir divin. Bien sûr rapidement ils ont découvert que j’étais la tueuse avec Naïm. Je ne me cachais pas non plus, mon destin pour moi semblait finit.

Mais quand j’ouvrais les yeux Naïm me décrochait d’une croix, nue, un endroit désertique un bracelet en or avec une pierre étrange au bracelet… Est-ce l’enfer ?
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Luna
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Luna
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